Témoignage

Chapitre 6

Depuis ce jour, je ne suis plus seul ! Il y a quelqu'un là, en moi,dans mon cœur, j'en ai fini avec la solitude. Très vite,cette présence m’a révélé à quel point je ne comprenais pas grand-chose avant de la connaitre. J’avais beau réfléchir et raisonné de toutes mes capacités, mon esprit était apparemment englué et incapable de comprendre. J’avais beau être fier de mes quelques connaissances dérisoires, ce n’était pas si glorieux que cela.

J'ai passé une nuit blanche, bien trop heureux et surpris pour arriver à dormir. Le lendemain, lundi, je vais travailler, j'arrive et je remarque que les visages des gens sont exceptionnellement magnifiques ! L'heure de midi arrive, je rejoins d'autres personnes pour le repas, je m'assois à table et regarde sans insister celui qui est devant moi, il me prend pour un homo, je regarde une femme deux sièges à côté, elle le contredit et assure devant tout le monde ne pas savoir ce que j'avais mais être certaine que je n'étais pas homo, un autre a dit : « ils nous aiment trop », et en fin de compte personne n'a compris ce qui se passait.

Rares sont ceux qui, après avoir passé plusieurs années à faire un travail comme le mien, s'en sorte sans séquelle au dos. Effectivement, décharger et stocker des cartons et des cartons d’un certain poids et dans des laps de temps limités ne permettent pas de faire attention aux bons gestes de sécurité. Cependant j’ai très vite constaté que cette présence divine me reconstruit, mon dos restaure son potentiel d’élasticité très rapidement, du coup, j’en profite pour en surprendre quelques-uns, mais cela reste invisible, principalement des sensations de mon corps.

Un jour deux chefs sont arrivés en remplacement des anciens, moins sympas que les premiers mais ils ont eus de drôles de surprises. J'ai fait une petite bêtise, rien de bien méchant, cependant ils m'ont humilié avec énormément d'agressivité, intérieurement je n'ai rien ressenti, très étonné de ma résistance face à cette forte tentative d'humiliation, j'ai commencé à sourire et je leur ai dit sans aucun stress et sans aucune peur, qu'en fait c'était une toute petite bêtise par rapport à ce que je me suis déjà vu faire, « mais comment fait-il ça ? » dit-il en chuchotant.

Ceux-ci ont décidé de me faire mener la vie dur, ils m'ont attribué un travail ingrat, je suis parti faire ce qu'ils mont demandé et quand je revenais ils m'en donnaient encore, presque entraîné, dans un élan de charité inexplicable, je les aie remercié, ils se sont moqués de moi mais je voyais qu'ils étaient gênés, c'était le dernier travail ingrat qu'ils m'aient donné. Quand on réussit à m'humilier je souffre mais ensuite je suis heureux parce que ça me remet à la place à laquelle je devrais être, effectivement l'orgueilleux souffre de l'orgueil des autres, l'humble ne souffre pas de l'orgueil des autres.

Depuis quelques jours, il ne fait pas beau du tout, quel temps pourri, mais c'est surprenant encore une fois, quelque chose à changer, j'ai remarqué que le temps n'avait plus d'influence sur mon moral. Jésus m'a envoyé quelque chose de si bon que bien des choses n'ont plus d'influence négative sur moi. Parfois j'entends : « je n'ai pas le moral, il fait gris », comment ? Il fait beau !

J’ouvre la Bible, première fois depuis plusieurs semaines (bien après ces expériences). Et quel fût ma surprise ! Je comprends ce que je lissans explication, les paraboles parfois si compliquées à déchiffrer sont transparentes comme de l’eau, l’Ancien Testament tout aussi déchiffrable. La vérité ne se trouve pas dans un mot, ni une phrase, ni dans un paragraphe, ni dans un livre, mais elle se trouve dans le Christ, et c'est par lui qu'on la découvre dans diverses paroles verbales ou écrites.