Témoignage

Chapitre 4

Ma mère, par amour pour moi, bien que dans l'erreur, m'a proposé d'aller voir un astrologue avec insistance, me disant que ça va me faire du bien. Pourtantune abomination pour Dieu, je l’ai déjà lu mais ma fierté fût plus forte, je vais y aller pour m’assurer des âneries qu'elle me dira, malheureusement pour moi, ou heureusement, tout dépend de l'angle de vue, ce ne sera pas que des âneries.

L'astrologue ne s'est probablement pas rendu compte de ce qu'elle allait me pousser à faire. Ma mère m'a proposé de m'accompagner parce que je n'osais pas y aller seul, cependant l'astrologue, très sympathique m'a mis en confiance (de plus il y avait dans la salle une grande peinture de Jésus) et j'ai commencé à parler de ma foi en Dieu, extrêmement rare, d'habitude je garde ma foi pour moi, la fois précédente c'était devant mes grands-parents si vous vous rappelez.

Ce que l'astrologue m'a répondu le voici : « nous sommes tous des fils de Dieu », ceci m'a poussé à dire sérieusement à Jésus que je n'avais plus besoin de lui, en prière je lui ai fait part de mon rejet explicite, je lui ai dit en arrivant chez moi.

Dieu m'a envoyé là où je devais être tenté, mais sans le faire directement, ce n'est pas explicitement ma mère non plus, ni même l'astrologue, ce qui je trouve est assez tragi-comique, ils ne m'ont pas poussés à faire cette bêtise, bien que Dieu était évidemment au courant, mais c'est bienle tentateur, celui qui cherche constamment à perdre les âmes, ou s'agissait-il de moi-même.

Pendant les trois jours qui suivent je suis étonnamment très heureux jusqu’au moment où je repense à Dieu et instantanément je l’insulte, c'en suis une descente aux enfers, soit le diable, soit simplementla crainte, soit un ou plusieurs esprits mauvais, soit ma propre diabolisation due à mon rejet de Jésus, mon fait subir des choses horribles.

À peine quelques secondes après avoir insulté Dieu, j’insulte l’Esprit-Saint chose auquel Jésus nous défend clairement de faire au prix de ne pouvoirêtre pardonné, quoique rassuré ayant une excuse, ne le connaissant pas encore et ne le faisant pas volontairement, je me suis malgré tout retourné contre moi-même et insulté durement.

Rapidement une douleur physique localisée inexplicable au majeur de ma main gauche a fait son apparition ; très vite chacune de mes pensées s'est mélangée à des insultes sans que j’en aie le contrôle, ma grande peur fût d'en prononcer à voix haute lors d’une discussion ou de manière instantanée.

A chaque fois qu’une personne venait me voir son apparence normale ce changée instantanément en un visage extrêmement laid, et effrayant, oui comme dans « passion of Christ » de Mel Gibson quand Judas trahis Jésus, sauf que ce n'était pas dans le film ici, ça semblait réel, il y a surement une raison neuro-phycho-logique déjà décrite dans des revues spécialisés de psychiatrie, mais peu importe pour moi ce n'était ni un film ni un article, c'était presque réel, il me venait souvent la forte tentation de répondre par la violence, mais j'y résisté.

Lorsque je traversais un passage clouté en voiture j’avais l’impression presque réelle d’avoir écrasé quelqu’un, je me suis même arrêté une fois pour vérifier si ce n’était pas vraiment le cas. Des hallucinations, Mon cerveau me jouait des tours, mais aux vues des événements précédents, il est clair pour moi que les significations ne ce résumés pas à de la simple folie ou a un problème neuronale qui demanderai un internement dans un hopital psy, en réalité je cherchais toujours des réponses, à comprendre, même dans cette situation.

Les quelques nuits qui ont suivi j’ai fait des cauchemars très morbide, des semi-morts partout, non pas des morts-vivants, ils semblaient morts mais comme conscients, difficile a expliqué, je ne vous détaillerai pas plus, je me suis réveillé quelquefois en sueur ; de temps en temps j’entendais un violent bruit sourd dans les oreilles comme deux barres de fer que l'on frappe l’une contre l’autre, et j'avais parfois l'impression presque réelle de la présence de quelqu'un derrière moi ou sous mon lit, les fantômes et les cauchemars vont souvent de pair.

Les limites de mon vocabulaire ne suffisent pas en réalité à décrire les souffrances que j'ai pu expérimenter en ses moments. Épuisé psychologiquement, j’ai pris conscience du désastre spirituel, je devais tout recommencer à zéro, tout reconstruire à partir de ma seule volonté d’avancer. La subtilité de cette épreuve est qu’elle visait directement mon orgueil.

Comme demandé, je m’enorgueillis parce que j'ai l'impression d'être meilleur que les autres qui eux ne cherchent pas à faire lavolonté de Dieu, finalement là je me suis vue bien misérable, incapable d'y arriver par moi-même, je me suis vue capable du pire même, pendant cette période je n'ai agressé personne, désagreable avec certaine personne très certainement et pâle comme un linge, je n'ai pas eu d'accident physique et je n'en ai pas provoqué, j'ai fortement résisté. Cette épreuve va durée plusieurs jours.